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Wanna Know Your History

Je m'appelle Heaven Lyla O'Connor, fille de Jonathan O'Connor & Lizabelle Jefferson. Je suis née il y a 25 ans dans des circonstances peu commune. Je suis née au mois de Mai, un mois assez sympa de l'année, le printemps ce fait bien sentir à cette période, il fait ni trop chaud ni froid, le bonheur. Et pourtant, lorsque j'étais petite mon père me racontait tout le temps le jour de ma naissance car d'après lui j'étais un petit miracle. Ma mère avait eu des contractions toute la semaine, mais je n'avais pas décidé de pointer le bout de mon nez et même avec une semaine de retard je ne voulais pas. Mais la journée du19 Mai avait été la plus dur pour elle d'après mon père, mais il priait pour que je n'arrive pas ce jour là car une tempête se préparait d'après la météo. Et bien sûr comme je ne fais rien de ce qu'on veut de moi, j'avais décidé que c'était ce jour là. Mon père savait déjà que j'aurais un caractère bien trempé. Alors c'est en panique et sous une pluie torrentielle qu'il accompagna ma mère jusqu'à l'hôpital, manquant plusieurs fois de finir dans le ravin. La tempête ce calma sur les coups de 3 heures du matin et ma mère accoucha de moi à 3 heures 02. C'est l'histoire qu'il me fallait pour m'endormir le soir, mes premiers exploits en tant que forte tête.

J'ai grandis dans une famille très unie, mon père travaillait comme gérant d'un magasin d'électroménager et ma mère à passer sa vie à s'occuper de nous, oui « nous ». Ma soeur et moi, j'avais une petite soeur de quatre ans de moins que moi. Une jolie petite brune aux yeux verts, nous étions vraiment très proches malgré nos quatre ans d'écart. Je lui ai même appris ces premiers mots, ce que je pouvais être fière. « Dis « Heaven » aller Ava , s'il te plais » Je regardais ces grands yeux verts me scruter comme si j'étais folle. « Un petit effort s'il te plaît. » Je lui fis un grand sourire de toutes mes dents, « Heaven » , je regardais ma petite soeur de à peines un an et demi me faire un grand sourire, avant de lui faire un gros bisou. J'avais été son premier mot.


La douleur peut se manifester sous différentes formes. Ça peut être un petit pincement, une légère irritation, une douleur lancinante, une douleur que l’on supporte tous les jours. Et il y a le genre de douleur que l’on ne peut pas ignorer. Une douleur si grande, qu’elle bloque tout le reste. Et fait disparaître le reste du monde ! Jusqu’à ce que la seule chose à laquelle on pense, c’est à quel point on souffre ! La façon dont on gère notre douleur dépend de nous. La douleur... On la surmonte, on l’étreint, on l’ignore... Et pour certains d’entre nous, la meilleure façon de gérer la douleur, c’est de foncer tête baissée. La douleur... Vous devez arriver à la surmonter. Espérer qu’elle disparaisse d’elle-même, espérer que la blessure qui la cause se referme. Il n’y a pas de solutions, pas de remèdes miracle. Vous devez respirer à fond et attendre qu’elle s’estompe. La plupart du temps, on peut gérer la douleur. Mais parfois, la douleur s’abat sur vous quand vous vous y attendez le moins. Elle vous attaque en traître et ne vous lâche pas ! La douleur... Vous devez juste continuer à vous battre parce que de toute façon vous ne pouvez pas l’éviter. Et la vie en fournit toujours plus !

Tout ceci ne serait qu’un bref résumé de la relation entre Matthew et moi, notre rencontre fut plutôt comment dire, banale. Il m'a "sauvée" des mains d'un agresseur sans scrupule et voilà, tout bêtement une chose en entrainant un autre, nous avons appris à nous connaitre. Je me rappelle encore de la première fois où je l’ai vu…

« Allo ? Mademoiselle O'connor? Bonsoir, ce sont les Urgences », mon souffle se coupa, « C’est Matthew ? » je priais pour que non. « Oui, Mademoiselle », Les larmes aux yeux je soupirais et répondis tout simplement, « J’arrive ».Il ne me fallut pas plus de dix minutes avant d’arrivée à l’hôpital. Un peu paniqué je le cherchais partout, lorsqu’un docteur me conduisit jusqu’à sa chambre, lorsque je le vis, je ne pus retenir mes larmes. « Bordel Matt qu’est ce que tu as encore fait ? » Je pris une chaise et me mis à ses côtés, il devait être trois heures du matin et le sommeil l’emporta sur ma volonté. Sa main parcourut mes cheveux et j’ouvris difficilement les yeux, il me fit un sourire. « Je suis désolé Heaven. » Je n’en croyais pas mes oreilles, Je suis désolé c’est tout ce qu’il avait à me dire. Ma main s'abattit sur sa joue comme une évidence. « Tu te fous de moi Matthew ? Je t’aime, mais là ce n’est plus possible, il faut que tu fasses quelque chose, je ne peux pas passer cinq jours sur sept à l’hôpital », il me regardait un air perdu sur le visage, il réfléchissait, mais je n’aimais pas trop ça. Je me levais et l’embrassa.

Just gonna stand there and watch me burn, But thats alright because I like the way it hurts. Just gonna stand there and hear me cry, But thats alright because I love the way you lie.

Matthew était passé me prendre un peu plus tôt dans la soirée, nous soirée nous avions mangé au restaurant et fini la soirée dans un bar, quelques jours étaient passé depuis son séjour à l’hôpital et tout allait plutôt bien dans l’ensemble. « Heaven, tu peux prendre deux bières à la barre s’il te plaît, je reviens » j’acquiesçai, il m’embrassa et partie. Une fois au comptoir et attendant mes deux bières un homme un peu insistant me colla, il me mit une main aux fesses, ce qui malheureusement pour lui n’échappa pas à Matthew. Il colla son point dans la figure du mec qui s’écroula par terre, je n’avais de dire « oups » qu’il m’avait déjà attiré dehors, « Mais qu’est-ce qui te prend ? Tu es malade ou quoi ? » J’étais sur les nerfs comme jamais, « Il faut que tu calmes tes envies de meurtres Matt. » Je voyais dans ces yeux que ça n’allait pas et qu’il ne se calmerait pas de sitôt, mais qu’avait-il bien pu ce passé en dix minutes, car la main aux fesses n’était pas la cause de sa colère. « Rentrons », il ne m’en dirait pas plus.

« Heaven, si tu es là ce n’est pas par hasard, » je me retrouvais au parloir d’une prison tout avait été très vite je n’avais pas eu le temps d’assimilé les choses.Comment, pourquoi ? « Il faut que je te parle », Je ne disais rien me contentant d’écouter ce qu’il devait me dire. « Tu dois m’oublier, c’était une erreur nous deux, je me suis bien amusé avec toi mais nous n’avions pas d’avenir ensemble. Tu ne peux pas faire partie de ma quête.» Ce qu’il venait de me dire me mit un coup direct dans le cœur je ne pouvais plus respirer comment deux ans pouvait être une erreur, un jeu ? « Arrête Matthew tu me fais marché ? C’est une blague ? » Il avait l’air tout à fait sérieux et moi j’avais mal. « Non, pas du tout, une fois que tu sortiras d’ici je ne veux plus que tu reviennes, je n’ai plus envie de te voir. » Je ne pouvais plus respirer, mon sang ne fit qu’un tour, je le regardais dans les yeux sans pouvoir le lâché du regard. « Dis moi que tu ne m’aime pas Matthew, dit le moi et je ne reviendrais plus jamais, tu ne me reverras pas. » je ne le lâchais pas du regard cherchant une faille mais rien, et le coup de poignard arriva. « Je ne t’aime pas Heaven, je ne t’ai jamais aimé », je le regardai une dernière fois pris mes affaires et partie sans me retournée. Une fois dehors ma tête se mit à tournée et je ne vis pas la voiture arriver. Je me réveillai donc à l’hôpital entourée de docteurs et infirmières. Reliée à des tonnes de fils, mal partout ne pouvant bouger. J'étais dans un sale état...

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